Plus de 50 % des tâches professionnelles courantes seront réalisées par des robots d’ici 2025. Inquiétant pour l’emploi ? Il n’en est rien. Selon de récentes études, la robotisation favorisera la création d’emploi tout comme de meilleures conditions de travail.
Une mutation vers de nouveaux emplois
Impulsée par les récentes avancées en matière d’automatisation, la fulgurante croissance de la robotisation pourrait créer plus d’emplois qu’elle ne pourrait en détruire. Si les chercheurs de la Fédération internationale de la robotique s’accordent à dire qu’un grand nombre d’emplois devrait disparaître d’ici 5 ans – comptabilité, saisie de données, caissiers, mécaniciens, guichetiers, conducteurs d’automobiles, réparateurs, agents et courtiers… – d’autres sont en cours d’émergence ou émergeront prochainement. 58 millions de nouveaux emplois nets seront créés au cours des 5 prochaines années.
Une mutation vers une politique RH renouvelée
Dans ce contexte, c’est toute la politique RH des entreprises qui risque d’être rebattu dans les prochaines années. Cette nouvelle donne pourrait notamment devenir un levier majeur de l’amélioration de la qualité de vie au travail tant affectionnée, à juste titre, par les services RH dans une démarche de préservation du capital humain et d’attraction de nouveaux talents. Au premier chef, les tâches les plus répétitives des salariés disparaîtront, quel que soit leur métier ou leur statut. Outre l’avantage compétitif induit en termes d’efficacité et de qualité de service, l’IA pourrait devenir le meilleur allié de la satisfaction du salarié au travail à travers notamment un épanouissement renforcé du personnel et un équilibre vie privée-vie professionnelle facilité.
People Vox, cabinet de recherche spécialisé dans les études RH, est mobilisé pour mesurer et comprendre les impacts concrets de cette mutation à venir du travail.